Tu fais semblant... et je te vois

Tu gères. Tu assures. Tu fonctionnes. Bravo. Mais dis-moi franchement : t’as pleuré dans les toilettes cette semaine, ou pas encore ?

Tu fais semblant d’aller bien. Avec le sourire automatique, le « ça vaaa » chantant et les clins d’œil fatigués.

Ton agenda est plein, ton courage tient la baraque, tu penses à tout, même à répondre aux messages en retard.

Mais toi, tu t’es demandé comment tu allais, vraiment ? Cette voix en toi, celle qui doute, celle qui sait, tu l'écoutes encore ?

Tu avances. Fort(e). Stoïque.

Mais tu t’autorises encore à être vivant(e) ? Pas optimisé(e), pas lisse, pas parfait(e). Juste... toi.

Je ne suis pas là pour t’inspirer à coups de phrases magiques. Je suis là pour te dire : je te vois.

Toi qui doutes mais avances quand même,

 Toi qui souris en ayant mal parce que « y’a pas le choix »,

 Toi qui tiens bon, même quand c’est flou.

Et si on commençait là ?

Là où tu peux respirer sans avoir à prouver quoi que ce soit.

Là où tu n’as plus besoin de jouer un rôle.

 Juste être.